Clelia Alessia de Marzo ♠ what the hell am I doing here ?

Clélia Alessia De Marzo.

©reginaways.

Bonjour tout le monde ! Moi c'est Clélia alessia de Marzo. J'ai 23 printemps et toutes mes dents ! Je suis né le 27 Mars 1987 à Florence et je suis originaire d'Italie. Je vis à Valencia, Espagne depuis mes onze ans. Si je suis à Valencia, c'est parce que ma mère est tombée gravement malade, l'entreprise de mon père a fait faillite, ils ne pouvaient donc plus s'occuper de moi, et m'ont envoyée chez mon oncle et je compte bien y rester le plus longtemps possible. Niveau sentimental, je suis en couple - enfin, je sais plus trop... et heureux de l'être (ou pas). S'il fallait me définir, je dirais que je suis fidèle ; honnête ; attachante ; sincère ; possessive ; têtue. Je fais bien sûr partie du groupe Los medios.

Bonjour Valencia ! Moi, c'est Marine et j'ai 16 ans. Je viens tout droit de Rhônes Alpes, j'ai trouvé le forum sur Bazzart et je m'y suis inscrit(e) car le scénario m'a beaucoup plu et le forum est magnifique ♥. La jolie personne sur mon avatar, c'est Clémence Poesy ♥, ne me dites pas que vous ne l'aviez pas reconnu(e) ! Je vous embêterais 4/7 en période de cours, sûrement 7/7 en vacances. Adios amigos !

©blackbird.
1998 « Siamo arrivati, Clelia. » me prévint mon oncle. Il était venu me chercher à l'aéroport de Madrid, et il fallait compter quelques heures pour arriver dans la ville où il habitait, Valencia. Je m'étais assoupie, malgré le fait d'avoir dormi pendant les heures de vol entre Florence et Madrid. Je n'étais pas forcément très heureuse de devoir quitter ma famille, mon pays, pour un pays dont je ne connaissais pas la langue ni la culture, et où je ne connaissais personne, à part le frère de ma mère qui m'accueillait, et sa femme. Mais par la force des choses, j'y avais été contrainte. Ma mère est tombée gravement malade, et ce, juste après que l'entreprise de mon père ait fait faillite. Ils n'avaient pas trouvés d'autre solution que de m'envoyer chez mon oncle, demeurant en Espagne. Je me demandais bien comment j'allais réussir à m'intégrer, étant donné que je ne connaissais rien de cette langue. Mais pour le moment en fait, je pensais juste à poser mes affaires, m'installer dans la chambre d'ami de la grande maison. Impatiente comme j'étais, ma chambre était déjà toute rangée lorsque mon oncle entra pour me proposer quelque chose à manger. Je fila en hâte dans la cuisine, sa femme avait préparé des spécialités espagnoles qui se révélèrent délicieuses. Après quelques gourmandises avalées, je sortis dans la cour de la maison, histoire de m'aérer un peu. Levant les yeux vers les maisons voisines qui m'entouraient, je vis une étrange scène, qui me fit rire intérieurement, malgré que je ne comprenais rien à ce que le jeune garçon en haut me disait. Il tenait une brosse à dent entre les mains, et s'attelait à nettoyer la fenêtre devant lui. Je me demanda alors si c'était une habitude ici de nettoyer comme ça les fenêtres d'une maison. « Hé toi là ! Qu'est ce que tu regardes comme ça ? T'as jamais vu quelqu'un nettoyer une fenêtre ? Hé ! T'es une mendiante, c'est ça ? » J'avais bien compris qu'il me parlait, mais je ne répondais pas, vu que je ne connaissais pas un mot espagnol. Ah si, peut être bonjour. J'avais entendu mon oncle le dire quelque fois. Je vis ensuite une femme à l'allure assez stricte lui taper sur la tête avec la première chose qui lui avait atterri sous la main, un balai. Je rigola, et après qu'elle soit partie, le jeune garçon était descendue me voir.

C'est comme ça que je fis ma première connaissance à Valencia, Elías. C'était lui qui m'avait appris à parler espagnol, et moi je lui enseignais quelques fois l'italien. Grâce à ça, une complicité était née, et nous avons sympathisé très vite au cours du temps. Et les années passèrent... C'est grâce à lui que j'oubliais ce qui pouvait m'arriver le soir. Je ne m'attendais pas vraiment à ça en venant chez mon oncle. Ce que je ne savais pas, c'est qu'il travaillait beaucoup en tant que petit ouvrir, il ne gagnait pas beaucoup malgré les apparences, et elle comprit plus tard qu'elle était jaloux de sa soeur. Alors se défouler sur sa fille le soir lui faisait évacuer sa haine, sûrement. En effet, lorsqu'il rentrait du travail, soit il allait dormir, soit il buvait, soit il me frappait. Les deux dernières options pouvaient, et étaient souvent, être cumulées. Et ces soirs là, malgré mes supplications, il n'arrêtait pas. « Mi fai male, zio ! » Me voir couverte de bleus et avoir mal le faisaient sourire, apparemment. Et il répétait sans arrêt. « Stai zitto ! » Et je me taisais, sinon les coups s'amplifiaient. Mais après avoir tout raconté à Elías, on avait une façon bien à nous de se compléter, disons. C'était souvent lui qui prenait les coups à ma place, et moi je l'aidais pour les cours, je faisais pas mal de choses pour lui. On avait vécu beaucoup de choses pendant notre enfance, et en grandissant, notre amitié et notre complicité grandirent encore. Si bien qu'après avoir quitté l'adolescence, on était officiellement au statut de couple. Et j'étais tout simplement heureuse à ses côtés. Puis, nous fîmes nos études chacun de notre côté, moi des études de journalisme. Après avoir obtenu mon diplôme, je fus prise dans une agence. Tout allait bien jusqu'au jour où je découvris une bague de fiançailles dans les affaires d'Elías. Surprise, je mena mon enquête pour le surprendre, un jour, avec une autre femme. Depuis ce jour là, je suis un peu perdue, à vrai dire...