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 We can be heroes, just for one day ♦ Pablo

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Eléa C. Rasberry


Eléa C. Rasberry


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We can be heroes, just for one day ♦ Pablo _
MessageSujet: We can be heroes, just for one day ♦ Pablo   We can be heroes, just for one day ♦ Pablo EmptyLun 20 Sep - 8:29

    Il était tôt, et j'aimais l'odeur de feuilles mortes que le vent transportait. Il faisait froid ce matin là, et enroulé dans une veste trop grande pour moi, j'avançais, appareil photo sous le bras. Les autres a la coloc', ils dorment tous, mais moi, moi j'aime me lever a l'aube, et prendre en photo les visages de passants inconnus. C'est comme ça que j'ai découvert le monde. Je m'assoie sur un banc, noue mon écharpe autour du cou, et sort de mon sac un gros appareil noir. Il m'en a couté de l'argent. J'ai économisé pendant plusieurs long mois pour pouvoir me l'offrir. A l'époque, j'avais été engagée comme caissière a l'épicerie de ma rue. Maintenant, je peux prendre des photos. deux ou trois réglages, et je porte l'appareil a mes yeux. La photo, la création, tout ça, il y a quelques années, c'était pas mon truc. Moi je voulais devenir tyran, avec pleins de gens pour me servir. Je voulais aussi devenir une princesse, mais des fois, les rêves ne deviennent pas réalité. Alors voilà, je suis là, a regarder les rares personnes dans le parc a une heure si matinale. Y a cette femme qui court avec son chien. Un petit blanc. Y a aussi un homme, bien habillé, avec une malette noire, qui parle au téléphone. Politique. Je prends la photo, laisse échapper un frisson, pose l'appareil sur le banc, enfile un pull que j'avais pris la précaution d'apporter. De toute façon, j'ai toujours trop froid, et au moindre coup de vent, je tombe malade.

    Pour me réchauffer, je sort de ma poche un paquet de cigarette. Je sais, faut que j'arrête, et j'y pense, sérieusement. Mes parents, ils ferraient surement une crise cardiaque si ils savaient que ça, juste ça, j'ai pas arrêté. Pour le reste, j'y touche plus, mais ça, leur fichue nicotine, ça me détend. Je me sent bien, ou alors je me sent mieux. Je ne me plainds pas de ma vie, loin de moi cette idée. J'aime cette indépendance nouvelle, ce goût du risque, et cette cigarette qui finira par avoir ma peau. Juste une le matin, quand il fait froid et que les gens dorment. Plus personne dans le parc. Juste le chien de tout a l'heure qui aboie contre un écureil qui a eu le malheur de lui traverser sous le nez. Je souris. C'est ça la liberté, pouvoir se lever trop tôt le matin, n'avoir aucunnes contraintes. L'avantage des boîtes de cérales, c'est qu'elles attendront bien quelques heures sans bouger avant que je vienne leur tirer le portrait. De l'immense sac qui me tiens compagnie, je sort un livre, pas très gros. J'ai trouvé le premier romaan de cet auteur, par hasard, dans une mini librairie. Le nom m'a interpellé. Il avait finalement réussit a se faire une place dans le monde des grands, au rayon "litterature étrangère". J'avais lu un, puis deux bouquins, et finalement, je les avais presque tous lu. Lui qui lorsqu'on était enfant osait me dire que je ne savais pas lire ! Mais c'est livres, c'était un peu tout ce qui me restait de lui. Des jolies histoires qui possédaient une facilité déconcertante a me faire sourire. Comme lui avant.

    Alors j'ouvre le livre, tourne les pages, m'arrête, tourne une autre page. Oui, c'est là que j'étais rendue. J'avance pas vite, parce qu'a la moindre distraction, je l'avoue, je perds toute concentration. J'oublie la phrase que je viens de lire, je perds le file de l'histoire, alors j'abandonne. L'auteur a beau être un Di Pasquale, c'est pas pour ça qu'il m'a rendu adepte aux longues heures de solitude devant des pages couvertes de mots. j'apprends juste, et je trouve ça pas si mal que ça.

    C'est alors que dans le parc se fait remarquer une figure humaine. Un homme semble t'il, qui me sort de ma lecture. Il semble chercher quelque chose, ou quelqu'un. J'aime ce genre de visage, dont les traits traduisent l'expression. Alors j'arme l'appareil photo, le brandit face a lui, cadre, zoom, zoom, manque de faire tomber l'appareil. Nouveau coup d'oeil dans l'objectif. J'hallucine ! Ca m'arrive des fois, je le vois qui passe je ne sais où alors qu'il n'est plus là, plus depuis longtemps. J'appuie sur le bouton, et l'appareil prend la photo. Le visage sur l'écran ne peut être que le sien, où peut être existe t'il ici un homme qui lui ressemble. Beaucoup trop. J'aurais pas du, mais je me lève, mes yeux restant posés sur lui. J'ai l'impression de voir un fantôme, un mort tout droit revenu de je ne sais où. L'Irlande, pardon. Je m'approche encore, et puis je m'arrête. Aucuns doutes possible, malgré le temps qui passe, je le reconnaitrait entre mille, ou presque. Pablo, mon Pablo est rentré au pays. Depuis quand ? Pourquoi n'est il pas venu me voir ? Est ce qu'il va bien ? J'ose même un sourire. Pablo est de retour. Mais je recule, trop fière pour aller l'aborder. Je lui avais dis, que s'il partait, il pourait toujours courir pour revenir dans ma vie par la suite. Et c'était moi qui courrait vers lui. Je ne devais pas. Alors je me laissais toomber sur le sol, assise en tailleur sur l'herbe touchée par l'humidité matinale. Mes mains glisse sur l'appareil photo, j'observe les images, les moments immortalisés un peu plus tôt. Et je tombe sur la sienne, sur sa photo a lui, prise au hasard, sans savoir. Pablo est de retour.
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A. Pablo Di Pasquale


A. Pablo Di Pasquale


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We can be heroes, just for one day ♦ Pablo _
MessageSujet: Re: We can be heroes, just for one day ♦ Pablo   We can be heroes, just for one day ♦ Pablo EmptyVen 24 Sep - 21:08

En cours ... promis ce week end ^^
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We can be heroes, just for one day ♦ Pablo

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