« don’t forget to smile » ▬ Katerina & Brane

La vie à Valence a quelque chose qu’on ne trouve nulle part ailleurs, la simplicité. Après avoir passé un an à Paris je dois bien avoué que j’avais apprécié mon retour ici, chez moi. La vie me paraissait un peu trop simple avant, voir toujours les mêmes visages, arpenter les mêmes rues, fréquenter les mêmes lieux, mais à mon retour je me suis rendu compte que tout cela m’avait manqué, et surtout que je ne l’échangerais pour rien au monde. J’ai eu l’occasion de visiter bien des endroits au fil des années et je me suis rendu compte que rien ne valait la boulangerie qui se trouvait à deux pas de chez moi, le petit restau italien en ville ou encore le bar aux allures d’outre temps du centre… oui je crois pouvoir dire que j’aime ma ville, la vie que j’y mène et que je ne changerais tout cela pour rien au monde. Bref. Une nouvelle journée s’offrait à moi, une journée que j’avais décidé de passer avec Anna, bon certes j’avais eu quelques heures de boulot avant ça, notamment me rendre à un rendez vous avec des clients français, c’est dans ce genre de situation que j’étais heureux de connaitre leur langue sur le bout des doigts. Je finissais malgré tout ma journée de bonne heure et à mon grand étonnement de très bonne humeur. J’avais donc passer la fin d’après midi avec Anna, l’emmenant même diner un peu plus tôt dans la soirée. Mais mademoiselle devait se coucher tôt, je me retrouvais donc avec une soirée de libre et aucune idée de ce que j’allais faire. Je marchais en ville, regardant les passants, les devantures, et finalement j’atterris ici, dans ce même bar que j’ai l’habitude de fréquenter depuis des années. Je m’installais au bar, saluant le même vieux barman qui semblait habiter derrière le bar depuis aussi longtemps que je m’en souvienne. Je sortais mon téléphone alors que je commandais un whisky.

Citation :

A Katerina ▬ Je suis au bar, si ça te dit de prendre un verre, je t’y attends. Bisous.

J’avais passer la nuit en compagnie de Duncan mais le lendemain matin , il avait disparut . Je savais pourquoi puisqu’il m’avait avouer devoir se relever de bon heure pour aller travailler . Je ne sais surtout pas pourquoi il veux gagner de l’argent alors que ses parents sont riches mais bon , je n’allais surtout pas commencer à poser des questions ici et là sans vraiment en savoir la réponse juste . Mais rester seule pendant une journée de plus en sachant que ma meilleure amie était en compagnie d’un homme que je ne connaissais pas me faisais un peu mal alors en me redressant , je m’étire en fermant les yeux sentant le soleil sur mon visage et je grimaçais . Vu l’heure , il est certain que si je ne me dépêche pas , je vais arriver en retard dans les boutiques puisque j’avais besoin de nouvelles fringues si vous voulez mon avis puisque depuis que j’ai sut que mon cher mari est revenu , je décidais de rester enfermée dans mon chez-moi sans tenir compte de ce qui pourrais se passer mais j’avais peur que mon univers se bouleverse si je venais à le voir dans ma vie une seconde fois pour qu’il me fasse vivre un enfer n’arrange sans doute rien dans celle que j’ai présentement . Mais bon , mes amis sont là pour me protégé comme je veux bien le croire alors si je me retrouve seule , c’est encore un petit détail . Sans dire quoi que ce soit , je décide donc de marcher vers la salle de bain pour pouvoir enfiler de nouveaux vêtements après avoir pris une bonne douche pour redescendre vers le halle d’entrée sans prendre quelque chose à manger puisque ces temps-ci je n’ai pas trop faim avec ce bébé dans mon ventre mais je devais avaler quelque chose plus tard . Bref , une fois arriver à l’extérieur , je vint à entrer dans ma voiture pour démarrer et rouler sur la grande route quand je sentis mon portable vibrer dans le fond de ma poche , le prenant , je vis que c’était Brane qui venait de me laisser un message et de venir le rejoindre dans le bar . Je ne lui refusais jamais rien . Je décide donc de me diriger à l’endroit voulu pour ainsi me mettre dans le stationnement et pouvoir sortir de la voiture pour marcher vers l’intérieur en m’approchant de cet homme qui se trouvait de dos à moi . Souriant , je dépose ma main sur son épaule en l’embrassant sur la joue . « Me voila » dis-je en m’asseyant à ses côtés .